mardi 27 décembre 2011

Up side down


PATA/CAISSE ! OUARZAZATTE !
 
Longtemps, il a été possible de blottir les nuages, en se heurtant à la surface des gens , comme l’on caresse la clé qui ouvre la Porte enfermant les autres Portes ayant d’autres clés.
Désormais, il sera possible de choyer les gens comme l’on choiera soi-même,
Car, car, car, 
J’ai trop tourné la tête en-haut en oubliant en-bas, pensant qu’en-haut pouvait être atteint en oubliant en-bas ; alors que l’on peut trouver en-bas ce que l’on trouve en-haut et vice-versa. Les clés sont parfois rouillées, en métal, et rugueuses, d’autres fois, elles sont en or, en argent, bien polies…
 
Mais elles restent toutes des clés,
et le joyeux Manège infernal peut continuer.

dimanche 25 décembre 2011

Des êtres transparents


Plexus Henry Miller :
- p 662 : « Je crois que partout dans le monde, et dans les lieux les plus insoupçonnés (naturellement), il est des hommes- ou des dieux- pareils à cet être radieux. Ils ne sont pas énigmatiques, ils sont transparents. Il n’ y a en eux aucun mystère : ils sont perpétuellement « exposés ». Si nous en somes séparés, ce n’est que parce que nous ne pouvons accepter leur divine simplicité. » Des êtres illuminés »,  disons- nous , sans jamais demander par quoi ils sont illuminés. Etre embrasé d’esprit (qui est vie), irradier une joie éternelle, être serein au-dessus du chaos du monde et pourtant faire partie du monde, être humain, divinement humain, plus proche que n’importe quel frêre- d’où vient que nous n’aspirions pas à être ainsi ? »

vendredi 16 décembre 2011


Il n y a désormais maintenant a priori plus que le rêve!

Les arbes ont abattu leurs feuilles sur le sol,

A mesure de l’avancement de l’âge…



L’or des temples  aplati en grandes surfaces,

Les feuilles accueillent enfin,

le déploiement du vent,

Espace  fait désormais à l’entrée aérienne.



Dix mille souffles parcourent,

Sinueux et fiers,

Au travers des plaines

De souffre,


L’espoir enfin vaincu!

A présent dilapidé ce grand voile de poussière…

Douce la poussière !

Ravissante matière!

jeudi 15 décembre 2011

vendredi 2 décembre 2011

A propos du "dire"


ON demande souvent aux artistes ce qu’ils veulent dire avec leurs trucs bizarres et autres ziguiguiz, leurs cordes sautées, macérées dans du jus de viande de bœuf décédé en haut du pommier 1234, leurs accords de panio complètement délire, leurs saut en parachute construis en feuilles d’artichauts et j’en passe, comme si les zartistes au moment de le faire avaient déjà bille en tête de se référer à quelque chose, au lieu que ceux-ci agissent instinctivement, comme des zanimal. On peut certes trouver des « vouloir-dire » a posteriori, mais au cœur même du processus créatif se loge la bête à cornes qui fonce comme un chameau sans crier gare. A la racine existe donc aux yeux des zotres, le pubik, un hermétisme forcéné, dernier lieu de l’intimité tellement intime qu’elle en remonte peut-être aux cellules de son auteur… La « Dichtung », le « dire » sans  dire plus que ce « dire » lui-même. L’art peut et aura toujours une fonction dans la sphère du monde global, mais en tant que monde lui-même, il trouve en son sein une harmonie. Pour reprendre le titre de Koyré, c’est un monde clos ouvert sur un univers infini. Poil.