dimanche 26 juin 2011

Vacance de Rêve


La montagne, les oripeaux, la silouhette s’efface. Les arrivages s’estompent et me trouve à résumer les dissertations de mes élèves. Sortant d’un pas feutré sur la rive du Gange, je m’illumine de joie à la vue de l’éléphant vraiment beautiful de mon ami John. Dans le but de me distraire de ce fastidieux travail de correction, je m’essaye donc à la promenade champêtre en compagnie de ce magnifique animal, devenant en l’espace d’une fraction de temps mon BBF. Celui-ci, fort connoisseur de la zone, me transporte dans une forêt scintillante avec beaucoup de réfractions sur les feuilles parce qu’il-a-plu-ya–pas-longtemps-du-coup-c’est-mouillé. A ce stade, je me demande alors quelle merveilleuse chose d’avoir un ami de silence pouvant partager la sylve avec mouah. A ce moment, une torsion se fait aussi car la superstructure ou je ne sais quoi m’indique ceci comme un isolement par rapport au cours des choses. Pourtant, nous nous amusons bien, ici, malgré ce que l’on pense nous-mêmes. Une douce odeur de champignongnon flotte, présageant le dépassement des dernières feuilles vers la transversalité du souffle des montagnes situées à quelques encablées. Quelques odeurs de brise marine se laissent deviner aussi, car derrière la crête, il y a on m’a dit une mer scintillant aussi, depuis un certain temps d’ailleurs. Elle est est d’ailleurs peuplée à ce qu’il paraît par une faune poissonnée haute en couleurs. « Tu plonges là-ddans mon gars, t’as mêm pu bsoin d’aller à Disney » me sussurra un jour de Vêpres, mon bon ami d’enfance, Patrice». Tout est bien quoi, si l’on se souvient de l’intime interconnexion des choses, si l’on se souvient de nos lectures baudelairiennes d’enfance. Le fait est que le voyage s’iniscie non pas seulement  par le déplacement de nos corps, mais par celui de notre esprit un peu fou/fou, qui peut, en regardant un tuyau, rejoindre les pyramides. Bref, le tourisme est une maladie et nous devrions rester dans le noir de nos appartements insalubres pour éprouver la douleur exquise de l’immobilité forcée poussant au voyage de l’esprit. Et manger des groseilles.

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