Extrait de "Sexus", Henry Miller, p307, éd. Livre de Poche:
Dans un monde si assoifé d’amour, il n’est pas étonnnant qu’hommes et femmes se laissent aveugler par le scintillement charmeur des reflets de l’ego. Etonnez-vous, après cela, que l’on convoque le revolver en dernier ressort ; que les roues du métro , si elles broient le corps et le débitent en morceaux, n’arrivent pas à précipiter l’élixir d’amour, dans le prisme de l’égocentrisme, la victime sans défense se trouve emmurée par la lumière qu’elle réfracte. L’ego meurt, prisonnier de sa cage de verre…
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