samedi 25 juin 2011

ABSTRACT VOMI


Energique le SurMoi qui résonne. Les papillons papillonent et se développent. Rien n’est sûr. Rien n’est sûr. Que la faim, que les Rois. Les rêves au vent devant ce flan délicieux. Le sucre coule, et recomeence le délire à stopper aussitôt. Tes glaces sont là, et je discute, comme ça, un peu à l’improviste, avec le quidam qui traverse la rue enchantée par des passants. Et je continues, tout droit, sans regarder sur les côtés pour atteindre le but de ne plus être bourré, de regarder le soleil bien en face, affublé de ses deux ses pins favoris. ET je mange le souffre, et je mange le souffre, à en devenir maboulito, à cuire des sorcières sur la poêlita pour que ça croustille un peu dans ma monochorde life ouais. J’explique encore une fois : il s’agit de cesser toute activité géo-thermique pour retourner aux entrailles de la Terre, et ce afin d’y infléchir un genou , endolori par des siècles d’agenouillement devant les rois farcis aux lardons. Ca n’est pas parce que l’espèce humaine est un fouillis insupportablement bancal qu’il faut se plonger dans la fange et ramasser la boue pour en faire de l’or dans sa bouche et ensuite parler aux autres avec emphase nom de Dieu ! La tenue est une valeur/chair à mon rang, je ne tolère pas, jamais. La tolérance, c’est pour les mangeurs. Moi je ne mange pas, si ce n’est des nuages qui passent, et de quelques radis trainant ça et là, laissés, par mes ancêtres. Je ne tolère pas. POINT BARRE. Je veux que les choses soient claires entre nous, je veux un rapport net et précis, un substitut affectif aussi, comme un patch quoi. Pas d’allusions surtout, seulement de la pure abstraction.  Je veux , je veux, je veux. Parles-moi de littérature, parles-moi des livres que tu kiffa pendant ton collège. Démets-toi ! Active le bouton bordel ! Prends la main du petit enfant qui est devant toi et fais un effort : va jusqu’au pont avec lui, pour manger une glace, régurgiter une endive, et dormir comme un loir. Avec lui, avec les autres, enfin bref, avec un substitut, avec lui, avec les autres, avec la bouchère. Les fleurs, les camomilles, merveilleuses certes, sont source de ravissement pour les yeux, à haute dose. A faible dose, les fleurs donnent l’impression d’être déchiré entre notre désir d’être valorisé dans une sphère sociale bien déterminée et notre pulsion à foutre la poudre d’escampette pour explorer d’autres catégories socio-professionnelles, peut-être plu ssatisfaisantes, pour notre rythme biologique, notre intellect. Par exemple : les électriciens. Et les bateliers. Faibles, peu nombreux, ceux-ci jouissent d’une vue imprenable tout au long de l’année de par leur métier dans lequel la perspective d’évolution un peu faiblarde est compensée par la garantie d’un empli stable à vie jouissant d’une bonne répartition de la masse salariale en fin de carrière, et ce grâce à un système de répartition ancien et bien rodave, engendrant certes une paperasse vraiment à flipper sa mère, mais permettant aux feignants/hulu/hulu/vazy que j’te pousse : d’avoir un revenu minimum, leur permettant d’espérer un jour trouver un peu mieux leur compte dans cette société. Encore que, aujourd’hui, il faut le souligner, avec la globalisation, tout est vraiment interconnecté, donc du coup ça dépend d’une conjoncture globale et mondialisée. Bref c’est à la fois triste et flatteur pour tout le monde, sauf que si un Pays en vient à être en crise , et ce pour des raisons obscures aux yeux des autres pays, et que seuls les afficionados connaissent, et ben c’est tout le reste qui est touché par la gangrène de l’or perdu car ceux-ci sont liés par un pacte avec le dit-pays en difficulté. C’est pourquoi je lis Epicure en cultivant mon Jardin intérieur. Comme ça je m’éloigne des soucis et des tracas. Certes la maison d’Alice au Pays des Groseilles manque cruellement de hum/hum mais en y pensant bien, il y a des avantages non-négligeables à vivre au couvent avec mes sœurs, si bonnes, si douces, si dévouées, et juteuses, et intelligentes, et gourmandes, et je ne sais plus…Elles ont tant de qualités insoupçonnées. Tous les jours elles m’étonent par leur fiabilité à rompre les amarres. Elles ne reculent vraiment devant rien, pas même la Terreur du Sacré, inconnue pour la plupart des autres donzelles de ce Globe. On peut lire dans leur visage à la fois une tendresse infinie et une sévérité à vous mettre sans dessus dessous, par les implications qu’engendrent leurs commandements à votre égard dans votre vie.  C’est que c’est quitte ou double avec elle. Pas de demi-mesure, pas de sursis, que du pur… Et quand je parle de pur, elles y vont pas avec le dos de la cuillère ! Genre, elles se lèvent, et elles te pondent du Pur à tout bout de chant Elle t’asmatent mon Gars. Après , quand tu rentres chez oit chez ta femme, tu réfléchis à deux fois avant de prendre des cachuètes dans le tiroir.

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